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Il sera question de ses ouvrages dédiés à la culture citadine

Abdelmadjid Merdaci à l’Agora du livre

A vouloir ratisser large, Abdelmadjid Merdaci n’a pas été sans susciter certaines supputations hâtives.

Pour ce dernier mardi de la saison, l’Agora du livre, recevra le sociologue Abdelmadjid Merdaci. Constantine a toujours occupé une place de choix dans ses préoccupations pour avoir toujours su « saluer la mémoire de toutes les grandes figures qu’elle avait portées sur les fonts baptismaux de Si Mohamed Bendjelloul à cheikh Ma’mar Benrachi, de Abdelmoumen Bentobbal à Abelkader Toumi ou Zouaoui Fergani – qui avec talent et souvent abnégation avaient maintenu, en des temps improbables, les prestigieuses filiations des Bestandji, Benkartoussa, Benmerabet, Belghoul, Bendjemel ou Omar Chaqleb». Avec l’invité de l’Agora, il sera question de ses différents ouvrages dédiés à la culture citadine - Dictionnaire des musiques citadines de Constantine et Les compagnons de Sidi Guessouma et l’aggironamento du chaâbi – comme à l’histoire –Constantine, citadelle des vertiges ou encore GPRA, un mandat historique -. A vouloir ratisser large, cependant, Abdelmadjid Merdaci n’a pas été sans susciter certaines supputations hâtives. Ne serait-ce qu’à travers un passage du livre où il suggère que le genre musical en question procède «d’une dynamique sociale générée par l’urbanisation et les migrations internes, un acquis algérien qu’on ne peut réduire à un simple phénomène de la Casbah algéroise, dont la population est fortement imprégnée de familles arrivées de Biskra, de Jijel et de Kabylie» et parlera aussi de l’apport considérable d’un Mahboub Bati qui aurait «révolutionné» cette musique. En usant sempiternellement de raccourcis où l’appel à la rescousse de Biskris, de Jijeliens ou de Kabyles devient récurrent, on occulte souvent le fait que la capitale a ses Algérois de souche, ses Andalous, ses Kouloughlis, ses Médéens, ses Milianais, ses Cherchellois, ses Mozabites, ses Chaâmbis, ses Bédjaouis sans oublier ses Tlemcéniens (Alger fut une principauté zianide). Dérivé de la musique classique algéroise dont il a popularisé et simplifié les contours, le chaâbi est le produit de l’urbanité, de cette somptueuse architecture de la Casbah qu’il a su incarner en mobilisant tous ces Algériens venus s’y installer, s’y fondre pour devenir plus tard les meilleurs défenseurs et porte-drapeaux de la culture citadine.

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