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Entretien avec le comédien algérien Hamid Sereir

«2020, année de chagrin et de tristesse...»

Il est de Sidi Bel Abbès, terreau célèbre pour le 4eme art, connu et drivé par de grands noms, ne serait-ce celui de Kateb Yacine.Hamid Sereir nous parle ici de son expérience professionnelle, lui qui a à son actif de nombreuses participations que ce soit sur les planches, la télé ou le cinéma, bien qu'il se retrouve comme pas mal d'autres comédiens algériens à faire un autre métier pour vivre...

L'Expression: Pourriez-vous, tout d'abord, vous présenter à nos lecteurs? Comment êtes-vous devenu comédien?
Hamid Sereir: C'est dans les années 90 que j'ai été appelé à regarder un specatacle «One Man Show» de l'artiste Dine El Hanani Mohamed Jahid, à l'université Jilali Al-Yabès, de Sidi Bel Abbès. En fait, on ne m'a pas invité seulement à regarder le spectacle, mais plutôt à aider l'équipe technique sur le travail artistique. On savait avec certitude que les artistes de l'art dramatique ont une extraordinaire capacité à donner du plaisir pour les spectateurs et en même temps à offrir une méthodologie de communication sociale et à transmettre le meilleur de manière policée. Mon aventure dans ce domaine a commencé en assistant à tous les spectacles qui étaient présentés à l'époque, que ce soit dans le théâtre régional Trsba ou à l'université. Mon début a été avec la troupe théâtrale Abdelkader Bouadjaj, dont la réputation avérée dans le milieu du quatrième art donnait à voir des oeuvres théâtrales de très bonne facture..

Vous êtes originaire de Sidi Bel Abbès, ville qui regorge de talents en raison également du théâtre de Sidi Bel Abbès. Pourriez-vous nous en dire plus?
La ville de Sidi Bel Abbas est considérée comme un terreau de cultures et d'arts par excellence, en particulier pour le quatrième art, et ce depuis de nombreuses années.
Le théâtre de Sidi Bel Abbès a été témoin de nombreuses oeuvres théâtrales, charriant autant de noms que de visages qui ont fait la scène culturelle sur le plan local, mais aussi international. Il a évolué jusqu'à ce qu'il devienne une tradition entretenue par les jeunes avec amour.
Au fil des ans, cela s'est imposé à travers des associations, des équipes et des coopératives, ce qui a entraîné une très belle atmosphère basée sur la compétition, l'échange et l'émulation.

En tant que comédien comment avez-vous vécu l'année 2020 durant cette pandémie?
Pour moi, c'est presque similaire à ce que nous avons vécu en tant qu'artistes pendant la décennie noire, car dans les deux mêmes périodes nous avons perdu de nombreux êtres chers, des créateurs de la scène culturelle artistique, sans parler de l'absence du mouvement culturel dans son ensemble, en particulier les institutions telles que les maisons de la culture, les théâtres, les cinémas qui ont dû arrêter leurs activités.
La crise du coronavrus a fait ériger une barrière impénétrable face à la présentation de pièces de théâtre. Nos oeu-vres artistiques sont en perdition. Nous n'avons pas pu présenter de nouvelles oeuvres artistiques. C'est une année de tristesse et de chagrin, mais aussi de propagation de rêves et de souhaits qui doivent s'imposer pour notre futur, car quels que soient ces aspects négatifs, ceci demeure une étape à travers laquelle nous avons pu s'arrêter pour analyser nos compétences et évaluer nos expériences artistiques. Une période de récupération qui a permis à beaucoup d'entre nous de revenir à la réconciliation avec le livre, la plume et la note.

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