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Sur le radeau de l’enfer

Demain, 8 mars 2020, c'est la fête internationale de la femme. Nous proposons une chronique dédiée aux femmes qui ne se sont jamais battues!

Voilà F.T. Un cadre hors pair qui épouse une jeune écervelée qui lui fera regretter, non seulement d'avoir pris pour épouse, une jeune ambitieuse fille rongée par le fric, les bijoux et les voyages à l'étranger, mais encore de s'être embarqué sur le «radeau» d'un mariage qui allait l'envoyer aux enfers. Le jour où il décida d'accepter une formation de deux ans et demie, à l'étranger. Sa vocation était de faire de la recherche scientifique. Le stage se passa très bien. Il eut par la même occasion la possibilité d'emmener toute sa petite famille dans la capitale de ce pays européen où les deux enfants s'adaptèrent très bien. Madame, elle, prit le pli de la belle vie avec ses soirées et parfois des veillées distrayantes. Trente mois sont vite achevés et monsieur prit un soir madame en aparté, et lui tint ce langage: «Ma chère, le temps de l'exil est terminé. Nous allons rentrer chez nous où un giga-projet de vingt-cinq ouvriers nous attend.
Alors, quand rentrons-nous? La femme leva la tête. Elle avait la face livide. Ses massives et larges narines se trémoussaient telles les ailes d'un papillon pris dans un filet, d'un chasseur amateur. Elle avait une folle envie de le mordre à l'oreille qui était à sa portée. Elle s'écria, comme si elle voulait se libérer d'une emprise, avant de lui balancer un gnon qui fit mouche, puisque sa légère paire de lunettes partit en morceaux dans les airs!: «De quoi, de quoi? Nous allons rentrer au bled? Et puis quoi encore? Toi, tu vas rentrer et seul! Tu aimes ce pays, n'est-ce pas? Quant à nous, nous sommes chez nous! Les enfants ont ouverts les yeux ici. Ils sont scolarisés et se sont habitués aux nouveaux copains! Ne t'avise surtout pas de prendre des mesures de rétorsion, car j'ai de quoi t'envoyer en prison pour un bon bout de temps pour le faux commis à Alger!» L'oeil déjà au beurre noir, le malheureux vit la chambre à coucher se rebattre sur lui. Il vit sa vie virer de 360°. Il ne dit mot. Madame a préparé son avenir sur le dos de son époux et des erreurs commises en Algérie. Le papa est retourné au pays où il a monté une unité industrielle chapeautée par ses frangins à qui il manque la spécialité du patron qui est à l'ombre pour un bout de temps, sauf, miracle! Le pauvre généreux mari fidèle paie par une comparution devant la justice, de sa naïveté face à une épouse diabolique. Il croupit désormais en taule, payant aussi une erreur de gestion, grâce à la complicité de l'ex- madame qui a remis aux autorités, des documents compromettants où le faux et son usage, prédominent. Selon ses deux conseils, pendant leurs plaidoiries, le malheureux époux est tombé dans un sale traquenard sans précédent, dans lequel, il se susurre entre les mâchoires qu'un officier de police serait salement mêlé jusqu'au cou, et comble d'injustice, impunément! La présidente, en ce qui concerne la victime, devenue inculpée grâce au diabolique stratagème mis en place par la divorcée, est carrément «emprisonnée «par l'ordonnance de renvoi.
La justice a fait son boulot depuis le tribunal à la chambre correctionnelle où le verdict avait été confirmé (deux ans d'emprisonnement ferme). Attendons le pourvoi en cassation... Reste le côté «traquenard», après le divorce et le remariage du mec: il n'en a pas été question car l'ordonnance de renvoi ne l'a jamais évoqué. Evidemment!
La femme a joué et gagné en attendant le retour du dossier de la Cour suprême, et ce n'est pas pour demain. Il ne reste à la famille du condamné qu'espérer, à savoir patienter. Jamais le fameux adage bien de chez nous et qui signifie en langue française, à peu près ceci: «Mon ex- épouse m'a agressé et a pleuré, s'est précipitée devant les magistrats, pour se lamenter, avant de se plaindre de coups et blessures ayant entraîné un long arrêt de travail!» C'est, en principe, ce qu'on retient, après avoir suivi cette drôle et dramatique histoire, qui a vu un cadre émérite, mais cependant trop naïf, incarcéré, des ouvriers au chômage pour une période d'au moins deux ans et deux garçons vivant désormais en Europe, avec leur maman divorcée.

De Quoi j'me Mêle

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