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Les «marchands» de la mort

La drogue est de nos jours, un fléau combattu d’une manière radicale, sans répit, ardemment et, j’allais écrire, farouchement.

Quotidiennement, les services de sécurité, tous les services de sécurité sont sur les dents, pour ce qui est du combat contre le trafic de came. Et à chaque fois que les dealeurs bougent, les membres des services de sécurité, répondent présents. Il faut tout de suite reconnaître que le nombre de trafiquants de drogue chez les jeunes, notamment est en constante hausse, surtout la frange 19-27 ans.
La capitale s’étend dans ce domaine de Réghaïa-Rouiba (Alger) à Chaïba (Koléa-Tipasa) et cela donne du fil à retordre dans tous les domaines aux flics chargés de la lutte contre les milliers et dangereux trafiquants de drogue. Ce poison qui donne souvent la mort aux jeunes et innocents consommateurs, doit obligatoirement, nécessairement et impérativement dégager de la route de nos jeunes, outre de mener la belle vie, assoiffés de savoir et de tranquillité!
Les services de sécurité ont stoppé un gros dealer qui bossait tout seul.
L’inculpé d’aujourd’hui, H.D.A été arrêté avec, sur lui, une grosse quantité qui dépassait les 25 kilogrammes de « zatla » pure et dure, des cachets psychotropes avec de fausses ordonnances etc.! Comme c’est un revendeur notoire, récidiviste et connu à travers les tribunaux de Aïn El Hammam, Azazga (Tizi Ouzou), Bordj Ménaïel, Khemis El Khechna (Boumerdès) Rouiba, Bir Mourad Raïs, El Harrach, Dar El Beïda, Hussein Dey, Sidi M’hamed-Alger, Bab El Oued et Alger, de nombreux curieux sont venus voir de près à quoi ressemble un trafiquant de came. C’est finalement une fois approché, c’est « monsieur Tout-le-Monde ». Sauf qu’il est jeune, mais marqué par de nombreuses détentions... C’est dire si ce monsieur a les membres inférieurs, légers et longs ! H.D. l’inculpé dans ce dossier, s’adonnait à tous les travers du trafic. Il ne se contentait pas seulement de vendre de la drogue, du kif traité, mais encore de la revente en « gros » de dangereux produits, tels les comprimés hallucinogènes, de cachets psychotropes.
Le courage a fait qu’il travaillait seul où ses contacts étaient rares et discrets. Même ses coordonnées étaient couvertes par le secret que lui seul pouvait connaître.
La preuve ? Toutes les recherches ont abouti au seul dealer arrêté par hasard, nous dit-on, avant le procès qui s’est déroulé dans des conditions les plus normales qui soient.
La juge signifie à l’inculpé s’il voulait un report, vu qu’il s’est présenté à l’audience sans conseil.
La réponse de H.D. a laissé l’assistance bouche bée, par le ton simpliste usité pour la circonstance, une circonstance qui veut qu’un trafiquant de came jouait sa liberté par un assommant verdict né de l’article 17 de la loi 04-18 du 25 décembre 2004, relative à la prévention et à la répression de l’usage et du trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes : « Est punie d’un emprisonnement de dix (10) ans à vingt (20) ans et d’une amende de 5 000 000 DA à 50 000 000 DA, toute personne, qui, illicitement, produit, fabrique, détient, offre, met en vente, vend, acquiert, achète pour la vente, entrepose, extrait, prépare, distribue, livre à quelque titre que ce soit, fait le courtage, expédie, fait transiter ou transporte des stupéfiants ou substances psychotropes.
La tentative de ces infractions est punie des mêmes peines que l’infraction consommée. Les actes prévus à l’alinéa 1er ci-dessus sont punis de la réclusion perpétuelle lorsqu’ils sont commis en bande organisée. » En refusant d’être assisté par un avocat, H.D.A mit sa tête à l’échafaud, parce qu’il sait qu’il a joué gros et perdu toute sa liberté depuis près d’un mois de détention préventive, en voie d’être de longue durée.
L’interrogatoire sera bref, l’inculpé se contentant d’un triste monologue : « Je suis désolé, comme devant les flics et le procureur, je n’ai rien à dire de plus. Je plaide coupable. J’ai bossé seul car étant méfiant de nature. Je n’aime pas l’association et les associés ! Je n’ai jamais eu d’amis. Dommage ! Encore une fois, j ’ai été pris. La malchance a joué en ma défaveur. Je suis prêt à payer rubis sur l’ongle les errements que j’ai pu avoir, par la grâce de la cupidité, de la vie facile et de l’amour du luxe. Toutefois, je demande pardon à la justice pour tous les désagréments que j’ai pu lui causer. Tout le poison que j’ai pu refiler aux nombreux et divers clients, ne joue pas en ma faveur, je le sais, j’assume et je comprends la position de la justice. » Le verdict n’a pas suivi les demandes du parquetier (15 ans d’emprisonnement ferme, outre une amende tout aussi ferme de 25 000 000 DA. La sentence aura été le maximum de la peine : vingt ans ! Une chose est certaine : cet individu ne sévira plus car il a pris, pour la détention, un billet de très longue durée!

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