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La honte des gros scandales

Le métier d’enseignant est-il vraiment un métier à risques ? Enormément, si l’on suit attentivement cette chronique !

Le procès du jour concerne une affaire placée sous les feux d'une actualité galopante grâce aux réseaux sociaux.
Les procès portant sur les harcèlements et autres abus sexuels sur des mineurs sont heureusement rares, car les victimes ou leurs parents se plaignent rarement. Ces mêmes victimes ou leurs proches préfèrent souvent le douloureux silence à la honte des gros scandales où la mise à l'index provoque des séismes, suivis de séances rocambolesques où le ridicule est balayé par les sarcasmes des voisins, et des réseaux sociaux pas toujours tolérants pour ce qui est de la vie privée des gens. Or, cette fois-ci, le procès mettant aux prises un jeune enseignant à une de ses élèves, va mettre en avant l'imagination diabolique et perverse d'une élève de troisième année secondaire qui a failli envoyer aux enfers un vrai éducateur, que l'enquête de police désignera comme étant un professeur de coeur, droit, honnête, réservé et par-dessus tout compétent. une fille de 16 ans à qui on a posé cent fois les mêmes questions et cent fois, les enquêteurs ont obtenu les mêmes réponses! Devant la juge, D.S.A reprit la première accusation contre son R.L. Son «bourreau» de prof, heureusement inculpé - libre, le procureur ayant estimé qu'il n'y avait pas matière à jouer de la détention préventive,. Tout comme la juge, le procureur est libre de ses décisions! Cette manière de faire est une nouveauté car l'opportunité des poursuites, permet à n'importe quel parquetier de jeter en taule l'inculpé sur qui pèsent des tonnes et des tonnes de graves et lourdes accusations, en attendant, sereinement, le procès dont la tenue dépend en partie, de la programmation. La jeune victime commencera alors à répondre aux questions de la magistrate.
«Voulez-vous éclairer le tribunal sur la première fois durant laquelle ce monsieur vous a importunée? Quand et où vous a-t-il invitée à lui rendre visite?», dit, le ton conciliant, la présidente qui voulait des débats sereins, calmes et clairs.
«Il m'a demandé de rester après les cours de 15h30. Il était quinze heures trente, quand je me suis dirigée vers lui, il se trouvait enfermé dans son bureau. Je suis entrée, après avoir frappé à la porte. Il a dit «Entrez»! Une fois à l'intérieur, il m'a appelée près de lui. Je suis restée debout, à deux mètres. Il m'a alors demandé de me rapprocher un peu plus. Sans hésiter, en toute confiance, et je ne saurai vous dire exactement pourquoi j'ai obéi à son appel... et... Je...Enfin, je suis incapable d'être précise sur... La juge l'interrompt, car elle a capté trois mots qui ont titillé sa curiosité:-Pourquoi dites-vous «en toute confiance»? Vous êtes-vous aperçu à ce moment précis et franchement, de quelque chose, ou d'un mauvais geste qui vous a semblé louche? Réfléchissez bien avant de répondre, c'est important pour la suite de l'interrogatoire!», articule la présidente qui allait être édifiée par la réponse brouillonne de la victime: «Non, pas à vrai dire, mais j'ai pensé qu'en me convoquant en fin de cours, le prof voulait autre chose! Et puis, il avait un regard, mais alors un regard, je... vous voyez ce que je veux dire...
La juge l'arrête sèchement, pour effectuer une rapide et définitive mise au point rassurante pour le pauvre inculpé: -Non, je ne vois pas ce que vous voulez dire et où vous voulez en venirr! Soyez claire et nette. Ici, c'est la justice, nous disons tout ou nous nous taisons. Il s'agit de la chère liberté des gens!»
La juge était plutôt sereine car elle comprit rapidement de quoi il s'agissait grosso modo, d'une histoire à dormir debout, celle que les filles rêvent d'en inventer, pour faire le buzz autour d'elles sans prendre en considération le fait qu'elles pouvaient traîner l'honneur et l'intégrité de leur prof, dans la mélasse. De toutes les façons, l'issue de ces débats nous prouvera si le procureur a eu raison ou tort de laisser en liberté provisoire, l'inculpé d'attouchements sexuels et tentative de viol sur une mineure, fait prévu et puni par l'article 337 du Code pénal.
La juge a vite compris que la fille s'était jouée de la vigilance de tous, mais pas de celle du juge d'instruction qui n'a pas voulu de la détention préventive! Heureusement, pour la déontologie et la sauvegarde de l'honneur, le professeur a été tout bonnement relaxé!

De Quoi j'me Mêle

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