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Le «virus» de l'argent attaque le Covid-19

La chloroquine a été proposée par un éminent chercheur. Elle donne de très bons résultats. Le chercheur est menacé de mort. Par qui? Ben voyons!...

Fric et santé. Parce qu'il soutient que la chloroquine est un bon médicament contre le coronavirus qui a mis sens dessus dessous le monde entier, le professeur Didier Raoult a été menacé de mort. Cela peut étonner si on ne sait pas que derrière chaque maladie se cachent d'énormes intérêts financiers. Dans chaque cas, une guerre impitoyable s'engage entre les acteurs de la production des médicaments. Une vraie guerre comme en témoigne les menaces contre le professeur Raoult. Comment et pourquoi suscite-t-il des réactions aussi extrêmes? Dès les premiers cas de contamination du Covid-19, l'industrie pharmaceutique s'est mise à l'oeuvre pour décrocher «le pompon». Pour gagner le «gros lot» avec le médicament ou le vaccin qui viendrait à bout du nouveau virus. Ce n'est ni une nouveauté ni quelque chose qui sort de l'ordinaire des pratiques de ce secteur industriel. Surtout pour les maladies chroniques et le cancer. Dans le premier cas c'est l'assurance de profits ad vitam aeternam. Dans le second, c'est le développement régulier de nouvelles thérapies en exclusivité qui autorisent des prix inimaginables. Sans aucune garantie de guérison. On a envie de dire qu'il n'y a là rien de surprenant. Les maladies sont la raison d'être de l'industrie pharmaceutique. Sauf que le profit n'a pas de limites, ni de scrupules. La manne financière qui est ainsi brassée par ce secteur est si phénoménale qu'elle donne un pouvoir extraordinaire sur les hommes et les pouvoirs en place. Les grands laboratoires, les «Big Pharma» comme on les désigne, accordent au lobbying une part conséquente de leur budget. Grâce à quoi on retrouve leurs traces dans les Parlements pour faire passer des lois en faveur de leur activité. On les retrouve dans tous les congrès médicaux pour «intéresser» les praticiens à leurs médicaments et les inciter à les prescrire à leurs malades. Les délégués médicaux qui sont le dernier maillon de la chaîne commerciale, ne servent qu'à «entretenir» dans la durée l'adhésion des médecins à la production du labo concerné. Toutes ses actions ne sont pas gratuites. Les labos le savent tellement qu'ils ne lésinent pas sur les moyens qu'ils adaptent au cas par cas. Cela va des petits cadeaux genre stylos, jusqu'au séjour à Tahiti pour une semaine en famille pour les mandarins influents en milieu hospitalier. En général, «l'emballage» se présente sous forme d'un congrès médical. Et dans certains cas carrément de rétributions financières pour «consulting». Rappelons au passage que les campagnes de dépistage lors desquelles des médecins n'hésitent pas à monter au créneau pour les assimiler à des campagnes de prévention, ne sont en réalité que des opérations ayant pour objectif d'augmenter le nombre de «consommateurs» de tel ou tel médicament. Ceci pour les pratiques courantes et «ordinaires» d'un marketing plutôt spécial. Mais dans les crises sanitaires comme celle de la pandémie d'un nouveau coronavirus comme celui que nous vivons, les méthodes employées peuvent être plus musclées. Jusqu'aux menaces de mort comme dans le cas du professeur Raoult qui, par ses travaux, est une sommité mondialement reconnue. Pourquoi en arriver là? Tout simplement parce que ce chercheur soutient un traitement contre le Covid-19 à moindres frais et surtout qui ne rapporte rien aux «Big Pharma». La chloroquine est un médicament connu depuis 70 ans contre le paludisme. Qui est donc tombé dans le domaine public et peut donc être fabriqué en générique par tous les pays qui le veulent. De même pour l'antibiotique qui lui est associé. Un manque à gagner énorme pour les grands labos qui font leur beurre dans l'innovation, même si celle-ci n'est pas plus efficace que la poudre de perlimpinpin. C'est ce qu'ils appellent les médicaments de «dernière génération». Voilà ce à quoi aura servi, tout de même, le Covid-19. à contraindre les magnats de l'industrie pharmaceutique à se dévoiler. Quand bien même ils continueraient à intervenir indirectement. En lançant leurs médecins contre leur confrère qui a osé bousculer l'ordre établi. Leur ordre. Les moyens sonnants et trébuchants engagés par les «Big Pharma» sont tels que la bataille des médecins anti-chloroquine et le professeur Raoult et ses partisans ne faiblit pas et dure depuis des mois. Le protocole thérapeutique qu'il a mis en place a été adopté par bon nombre de pays dont le nôtre. Un protocole qui donne des résultats plutôt satisfaisants puisque de plus en plus de contaminés guérissent après l'avoir suivi. En milieu médical évidemment. Pourtant, la guerre «scientifique» se poursuit. Le «virus» de l'argent est pire que le Covid-19!

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