L’Algérie enchaîne les victoires
Ressources. Les épreuves auxquelles l'Algérie a été confrontée tout au long de son histoire sont nombreuses. Aussi loin que l'on remonte dans le temps, on ne trouvera que des victoires remportées par notre pays. Aussi durs qu'aient pu être les défis. Comme la colonisation qui a duré 132 années. Un beau jour, le 1er Novembre 1954, un groupe d'Algériens ont décidé de prendre les armes contre l'armée française qui occupait le pays. Une décision que beaucoup à l'époque ont considéré de carrément chimérique. Pourtant et après huit années de guerre l'indépendance de l'Algérie est proclamée. L'arme que comptaient utiliser les valeureux chefs historiques de la guerre de libération était l'adhésion populaire à leur projet. On le saura formellement, en 1957, de la bouche du Chahid Larbi Ben M'hidi, l'un des pères de la révolution de novembre 54. Présenté par les militaires français aux journalistes, après son arrestation, comme on présente un trophée de guerre, Ben M'hidi eut cette réponse à une question qui avait trait à la puissance militaire de la France et les faibles moyens avec lesquels lui et ses compagnons d'armes se sont lancés dans une guerre pour libérer leur pays. «Il nous suffisait de mettre la révolution dans la rue pour que le peuple puisse la prendre en charge», a-t-il asséné à son auditoire. C'est en effet ce qui s'est réellement passé. Aucune arme au monde ne peut vaincre un peuple uni et déterminé à se battre. Cela s'est vérifié et se vérifie encore. Depuis cette époque et après l'indépendance, cette même union, cette même cohésion des Algériens a permis bien d'autres victoires. Il y a eu la victoire contre le terrorisme dans les années 90. Sans aucune aide extérieure. Le peuple avait pu triompher après une longue décennie de résistance. C'est bien après que le monde a découvert la sauvagerie du terrorisme que les Algériens avaient vaincu seuls. Mais unis. Arrive le «printemps arabe» en 2011 qui eut raison de plusieurs pays. La Tunisie, l'Egypte, la Syrie, la Libye ne se sont pas encore réellement remises de cette épreuve. D'autres, comme la Libye, sont toujours en proie au chaos et à la guerre fratricide. La Syrie commence à peine, 10 années après, à se relever. L'Algérie qui était pourtant «programmée» pour vivre son «printemps» était devenue pour le terrorisme et ses commanditaires, une forteresse imprenable. Elle était et elle l'est toujours, le seul îlot de paix dans une région traversée par plusieurs conflits. Entre-temps, cette Algérie colonisée, meurtrie et toujours ciblée, s'est dotée d'une grande puissance militaire, la plus grande de toute la région, pour sa défense. C'est grâce à cette armée, issue du peuple faut-il le souligner et héritière de l'Armée de libération nationale, que tous les assauts du terrorisme qui sévit tout au long de son pourtour frontalier ont été voués à l'échec. Comme à Tiguentourine en 2013. Ainsi que toutes les tentatives d'incursions terroristes dans ses frontières qui s'étalent sur plusieurs milliers de kilomètres. Les éliminations, les redditions ainsi que les découvertes de caches d'armes des terroristes sont le lot quotidien de nos vaillants soldats. Issus du peuple comme Ben M'hidi et ses compagnons. Ceci est tellement vrai que lorsque le peuple dans son ensemble est sorti dans la rue, le 22 février 2019, pour crier sa colère contre une bande qui croyait pouvoir agir à sa guise en dilapidant les richesses du pays et soumettre le peuple par l'injustice et les passe-droits, l'Armée nationale populaire s'est aussitôt rangée de son côté. Durant une année, c'est cette même armée qui accompagnera et protégera le peuple qui déferlait chaque vendredi dans les rues de toutes les villes du pays. Alors que de l'extérieur tout le monde s'attendait à un bain de sang et un effondrement de l'Etat algérien, pas un seul coup de feu ne fut tiré et l'élection présidentielle a pu se tenir en décembre dernier. Ce qui a mis un terme à la crise institutionnelle qui aura duré près d'une année. Une autre victoire à inscrire au palmarès de l'Algérie. Maintenant que nous sommes confrontés, comme tous les pays du monde, au coronavirus, c'est un autre défi qui est lancé aux Algériens. C'est une véritable guerre sanitaire aggravée par un effondrement inédit du prix du baril de pétrole qui est notre principale ressource financière. Beaucoup de nos ennemis se réjouissent en redoublant d'astuces pour nous déstabiliser davantage. Fake News, rumeurs, spéculations, tout est bon pour nous saper le moral. Comme pour tous les précédents défis, les Algériens vaincront encore une fois cette double épreuve. A condition bien évidemment de rester soudés plus que jamais. Personne ne peut vaincre un peuple uni. Et les Algériens le sont. De plus, l'Etat est plus fort que jamais avec ses institutions pour nous faire passer au mieux ces moments difficiles. Ce qui a fait dire au président Tebboune, mardi dernier, «ceux qui s'attendent à l'effondrement de l'Algérie, se trompent.». Notre histoire le démontre!
