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Rentrée sociale difficile pour les chaînes privées algériennes

La rentrée audiovisuelle en septembre prochain risque d’être difficile pour certaines télévisions qui ont des difficultés financières. Bien sûr, c’est le cas des chaînes privées dont les propriétaires ont été placés en détention provisoire qui sont les plus touchées par cette situation. A cela, s’ajoute l’absence de sponsors et de soutien financiers extérieurs. La majorité des chaînes a vu ses recettes publicitaires rétrécir comme une peau de chagrin, à cela s’ajoute le retard des rentrées publicitaires engendrées par les programmes audiovisuels du Ramadhan. Certaines chaînes ont toutes les peines du monde à assurer les salaires des employés durant ces derniers mois. Une situation qui commence à prendre des proportions alarmantes, surtout à l’approche d’une rentrée sociale plus que risquée, avec des doutes sur le plan politique et économique. En l’absence d’une vision globale pour le paysage audiovisuel algérien, chaque groupe médiatique tente de sauver son entreprise comme il peut. La chaîne la plus touchée et la plus menacée est sans nul doute Dzair TV qui a vu ses comptes bancaires bloqués par les autorités locales. A cela s’ajoute l’absence de rentrée financière de la publicité. Cette situation a déjà largement touché le club de l’USMA qui était financé par le même propriétaire Ali Haddad. Malgré la sortie de la famille Haddad du groupe médiatique qui gère Dzair TV, la chaîne n’est pas épargnée par la crise et risque de fermer dans quelques mois, faute de repreneur. Dans ce climat de lutte contre la corruption, aucun repreneur n’est intéressé par le sort de Dzair TV. La situation est presque semblable chez Numidia TV, chaîne appartenant à Mahieddine Tahkout qui est également en détention provisoire dans le cadre des enquêtes sur le monde des affaires. Pour le moment, la situation chez Numidia TV n’est pas dramatique, mais en l’absence d’assurance financière, elle risque d’être compliquée pour l’avenir. La chaîne qui est dirigée par Zine Yousfi continue d’assurer sa mission de chaîne généraliste, avec des émissions plus ou moins stables. D’autres chaînes pourraient être touchées par cette situation politique et financière difficile, c’est le cas des chaînes du groupe Echourouk, qui continue de souffrir de l’absence de recettes publicitaires. La situation est d’autant plus compliquée que certains opérateurs ont simplement bloqué ou gelé leur plan médiatique pour la presse et les chaînes de télévisions. D’autres chaînes sont en difficulté financière, c’est le cas, notamment d’El Djazaïria One, de Beur TV ou encore de El Bilad TV. Pour le moment, le paysage audiovisuel est maintenu sous perfusion jusqu’à ce que la situation politique, économique et même sociale s’améliore.

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