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Quand Bernard de La Villardière arnaque les Algériens et M6

Une nouvelle fois, les chaînes françaises se sont illustrées dans la machination et la propagande contre l'Algérie. Après les reportages très controversés de France 5, voila que la chaîne M6 (la petite chaîne qui monte), s'illustre par un reportage, très vicieux, sur l'Algérie, car comme il fallait s'y attendre les Algériens étaient nombreux, en Algérie, à regarder le reportage de M6,
«Algérie, le pays de toutes les révoltes», présenté par le tonitruant Bernard de La Villardière. Au bout de 70mn de reportage, les Algériens ont découvert, stupéfaits, une autre Algérie décrite par le reportage diffusé sur M6. On a découvert une Algérie plus proche de l'Afghanistan que de la Méditerranée bleue.
Le producteur de ce reportage controversé a présenté l'Algérie comme un pays ultra conservateur, où l'islam est présenté comme seule issue dans le parcours des Algériens.
Avant de commencer le reportage, la réalisatrice franco-algérienne, Zaina Izabachenequi, qui a voulu cacher son identité par un pseudonyme, a grillé ses cartes en Algérie. Elle a utilisé des Algériens naïfs qui croyaient en la démocratie et la liberté d'expression de la France.
C'est le cas de Noor, une youtubeuse algérienne qui a été utilisée, elle et son mari, pour présenter l'image de la nouvelle femme musulmane dans un monde virtuel. Pour équilibrer, la réalisatrice a utilisé une figure du Hirak, Nardjes, qui rêvait d'un Etat de droit et qui a été présentée comme une danseuse comédienne, incapable de vivre sa vie de femme libre en Algérie. Dans ce schéma de présentation d'une Algérie riche par ses ressources et pauvre, par son développement, Bernard de La Villardière a présenté, dans son casting, Ayoub, un militant du MSP qui rêve d'une Algérie islamiste.
Pour enfoncer le clou, on le présente dans une école préscolaire coranique pour montrer le recul de l'école algérienne laïque. Enfin Smaïl, le diplômé en chômage qui rêve de rencontrer le P-DG de Sonatrach, mais en réalité, c'était le directeur d'une filiale de la Société nationale des hydrocarbures. Bernard de La Villardière voulait présenter une Algérie rétrograde et détruite économiquent et socialement, par le terrorisme.
Et comme cela ne suffit pas, il s'est attaqué aux institutions nouvellement élues. Le présentateur du magazine, très célèbre, Enquête Exclusive, n'a pas réussi à séduire le téléspectateur algérien, qui a largement dénoncé, sur les réseaux sociaux, la machination de ce journaliste français en mal de scoops.
L'histoire des relations audiovisuelles entre l'Algérie et la France n'est pas finie.
À côté des reportages préfabriqués pour une opinion française bien orientée, l'Algérie reste impassible et toujours solide face à l'usine du mensonge des chaînes de télévision privées françaises. Reste à savoir quelle orientation donner à cette nouvelle salve médiatique du lobby françafrique.

De Quoi j'me Mêle

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