{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Les patrons d’Echourouk favorisent les émissions sociales sur le divertissement

Depuis la disparition du patron du groupe Echourouk, Ali Fodil, la chaîne se cherche. Sur le plan administratif, les choses sont bien réglées. Rachid Fodil tient la ligne éditoriale politique du groupe, alors que la fille du défunt tient le commercial et la production. Les choses semblent aller dans le bon sens. Aidés par ceux qui sont restés fidèles à Ali, comme les journalistes culturels Kada Ben Amar, Hichem Bougouffa et Assia Chalabi, ou encore les journalistes politiques Bilal Kebache et Samira Belamri, la chaîne tient la route. Malgré ses dettes, la chaîne se tient bien et gère avec correction ses programmes. Seulement voilà, la nouvelle direction de la chaîne semble s'éloigner des programmes de divertissement et se rapprocher des programmes sociaux et religieux. Le divertissement, composé d'émissions comiques et loufoques a vu ces dernières totalement disparaître du paysage audiovisuel de la chaîne Echourouk, alors que ce sont ces programmes qui faisaient recette chez les annonceurs. Ainsi, la chaîne a gardé l'émission de Sofiane Dani «Vendredi Machi Aâdi», alors que le contrat entre les deux partis était rompu depuis presque deux ans. Les programmes de Sofiane Dani ont longtemps maintenu l'audience de la chaîne en hausse, seulement voilà, malgré la bonne volonté des nouveaux administrateurs de la chaîne, il n'y a pas d'argent pour financer un programme aussi ambitieux. C'est pourquoi la chaîne s'est tournée vers d'autres programmes moins coûteux, car réalisés avec les équipes locales de la chaîne. Aujourd'hui, la chaîne a misé sur les programmes sociaux, plus sérieux, mais surtout avec une bonne santé en matière d'audience. Le groupe Echourouk possède plus de trois programmes sociaux dont «Khat Ahmar» et surtout «hki hkayte», qui est un peu pris du concept d'une émission tunisienne, alors que «faaïel kheir», une émission sociale, qui met en scène des personnes en difficulté dans la société, a remporté un grand succès. La dernière en date, c'est «Lema fat mat» de Hicham Bougouffa, qui a frappé fort dans son premier numéro. Mais le concept est très consommé aussi bien sur Echourouk que sur les autres chaînes, notamment Ennahar et El Djazaïria One. Hadj Rachid Fodil, le frère de l'ancien patron du groupe, est plus réservé et plus concentré sur les programmes religieux et les programmes familiaux. Pour Rachid Fodil, il est hors de question de faire passer des émissions débiles et surtout loufoques qui n'apportent rien à l'éducation et à la société, sauf que dans une chaîne de télévision qui se veut généraliste, il est important de toucher à toutes les catégories de la société: l'élite, les francophones, les islamistes ou encore les jeunes. Il faudrait attendre le Ramadhan pour mieux voir dans la vision des nouveaux patrons du groupe Echourouk. Pour le moment, la chaîne reste clean, pas de politique, pas de dérapages et surtout pas de déviation.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré