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Les exploitants de cinéma en France ruinés par le Covid-19

Après une année de crise sanitaire, le monde de la culture plonge une nouvelle fois dans la crise.
Les conséquences du couvre-feu instauré en Île-de-France et dans huit autres métropoles françaises pour lutter contre le Covid-19 pourraient être dévastatrices pour l'industrie du cinéma, déjà lourdement touchée par la crise sanitaire.
Les spectateurs pourraient rentrer chez eux après 21h, leur billet servant de justificatif. Le 14 octobre, le président français, Emmanuel Macron annonçait un couvre-feu de 21h à 6h pour toute l'Ile-de-France ainsi que dans huit autres métropoles françaises.
La nouvelle mesure s'appliquera à partir de samedi minuit, pour un minimum de quatre semaines. Or, selon des chiffres de Vertigo Research annoncés par Le Film Français, depuis 2016, 43,8% des entrées au cinéma sont réalisées à partir de 19h à l'échelle du territoire (en dehors des vacances scolaires).
Cette décision, venant s'abattre sur des salles déjà grandement fragilisées depuis le début de la pandémie, n'a pas tardé à faire réagir les professionnels de l'industrie.
Suite aux demandes prononcées, le 15 octobre dernier, par la Fédération nationale des cinémas français pour un assouplissement de la mesure, la ministre française de la Culture, Roselyne Bachelot, a rencontré dans l'après-midi les représentants des filières cinéma et spectacle vivant. Les exploitants exigeaient que les spectateurs puissent rentrer chez eux après 21h, leur billet faisant acte de foi. Dans un entretien donné au Parisien, la ministre s'y déclare favorable, tant pour les cinémas que pour les spectacles.
Certains exploitants ont d'ores et déjà pris les devants. Le réseau parisien Mk2 a confirmé que toutes ses salles resteraient ouvertes et ce, dès 8h du matin avec le tarif préférentiel habituel pour les séances du matin. Seulement voila, Jean Castex, le Premier ministre français, vient d'annoncer que les salles de cinéma et plus largement le monde du spectacle (théâtre, concerts...) n'auront pas d'exemption, suite à l'annonce d'un couvre-feu à 21h dès ce week-end, en Ile-de-France et dans huit métropoles.
Le monde de la culture militait pour qu'un ticket puisse agir comme un laisser-passer, afin qu'une séance de cinéma ou une représentation théâtrale puisse se terminer pour 21h, laissant ainsi un peu de temps supplémentaire pour rentrer chez soi. Cette demande de dérogation a donc été rejetée.
Une pétition a été lancée, à l'initiative du comédien Pierre Deladonchamps, «Pour que le spectacle vivant et le cinéma soient des dérogations acceptées au couvre-feu». Hier après-midi, plus de 800 personnes avaient déjà signé.

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