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Les documentaires sauvent l’honneur du cinéma arabe aux Oscars

L’Académie des arts et des sciences du cinéma a rendu publique la liste des films sélectionnés pour l’Oscar dans les catégories long métrage, documentaire, court métrage documentaire, long métrage, international, maquillage et coiffure, musique (partition originale), musique (chanson originale), court métrage d’animation, court métrage en direct et effets visuels lundi 16 décembre. Parmi les films et chansons nominés, on trouve un certain nombre d’œuvres sur ou en provenance de la région Mena. Et pourtant, cette année, sept films arabes se disputaient une place sur la liste restreinte, The Perfect Candidate, de Haifaa Al Mansour (Arabie saoudite); Ce doit être le ciel, d’Elia Suleiman (Palestine); 1982, par Oulaid Mouaness (Liban); Roses vénéneuses, d’Ahmad Fawzi Saleh (Égypte); Adam, de Maryam Touzani (Maroc); Chef fils, de Mohamed Ben Attia (Tunisie) et Papicha, de Mounia Meddour (Algérie). Bien que la catégorie des longs métrages internationaux ne contienne pas de titres de films arabes, la Syrie et la Tunisie restent en compétition pour l’Oscar du meilleur documentaire. Il s’agit du doc Les réfugiés et le Nefta Football Club qui se disputent l’Oscar du court métrage en direct. Le réfugié de Brandt Andersen parle d’un médecin syrien, qui tente d’échapper à sa patrie ravagée par la guerre avec sa jeune fille. Le Nefta Football Club raconte l’histoire de deux frères en Tunisie, qui jouent au football sur un terrain de fortune, lorsqu’ils rencontrent un âne portant des écouteurs et transportant une cargaison douteuse. Pendant ce temps, il y a deux hommes à la recherche de la mule manquante sur le terrain désertique d’Afrique du Nord. Deux comédiens algériens participent à ce film, il s’agit de Lyès Salem et de Hichem Mesbah. Les finalistes du Prix du court-métrage en action sont également Brotherhood, The Christmas Gift, Little Hands, Miller & Son, The Neighbors’s Window, Saria, A Sister et Parfois, I Think about Dying.
Le film syrien For Sama a reçu un clin d’œil dans la catégorie documentaire. Le documentaire dévastateur de Waad Al-Kateab et Edward Watts, construit à partir de séquences à la première personne de Kateab, a été tourné pendant cinq ans à Alep. Le film met en évidence et personnalise le conflit déchirant du pays et la «résilience et la souffrance de son peuple, à l’écran avec une telle immédiateté et une telle force que vous vous éloignez à la fin en vous sentant épuisé et enragé, mais aussi inspiré». Début décembre, For Sama a remporté quatre prix aux British Independent Film Awards, dont celui du meilleur film indépendant britannique. Il a également remporté les Prix du meilleur réalisateur, du meilleur documentaire et du meilleur montage.

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