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Le confinement provoque une création de courts-métrages

La période du confinement a été une bonne occasion pour changer son programme. C'est également le moment propice à la création, pour plusieurs réalisateurs méditerranéens. Au Maroc, par exemple, le studio créatif Jawjab, en partenariat avec l'organisation International Media Support, a lancé un projet pour inciter les cinéastes à s'exprimer sur cet épisode de crise sanitaire.
Le directeur général adjoint chez Jawjab, Younès Lazrak, a déclaré que «le but de ce projet était de documenter le point de vue des artistes, à travers leurs images, mais aussi que depuis sa création, le credo de Jawjab est de questionner la société dans laquelle vivent les Marocains. Cette mission prend d'autant plus de sens durant cette parenthèse particulière qu'ils vivent, car il s'agit pour eux de recréer du lien social, reconnecter les gens, susciter des émotions, des questionnements».
Hicham Lasri, Raja Saddiki, Hassan Ouazzani, Mohamed Achaour et Mohamed Mouftakir se sont ainsi prêtés à l'exercice. Chacun a eu une semaine pour réaliser son court-métrage. «Hero», de Mohamed Achaour. C'est à travers les yeux de son fils que le réalisateur a décidé de parler des effets du confinement. Son fil rouge était de savoir «Comment nos plus jeunes enfants vivent-ils le confinement et en sont-ils conscients?» «The Kids» d'Hicham Lasri.
Par le biais d'un dialogue sans réponse, le cinéaste a choisi de montrer la solitude qui se transforme en angoisse. «Confinement» de Mohamed Mouftakir. Dans ce court-métrage, Mohamed Mouftakir a, lui aussi, fait le choix de suivre son fils. Pendant cette période de pause forcée, il a voulu mettre en lumière une situation que beaucoup ont vécu: l'introspection.
«Grandmas Hands de Hassan Ouazzani. Il a choisi de filmer» les mains de sa grand-mère. Usées par le temps mais toujours habiles, elles deviennent, pendant quelques minutes, les actrices principales de ce court-métrage. Avec elles, il aborde le thème de l'éloignement familial. «Dreaming», de Raja Saddiki. À travers ses rêves de revivre comme avant, de pouvoir être avec ses mères, ses amis, d'aller à la plage, d'être en contact avec les gens et la nature... Comme tous, les rêves n'ont jamais été aussi simples que de retrouver sa vie d'avant, explique la réalisatrice. Le coeur de son oeuvre reflète cette envie et la nostalgie du monde d'avant, grâce à un mélange d'images réelles et de dessins animés par la jeune dessinatrice marocaine, Majda Jarbili. Cette opération a également été lancée en Algérie à la télévision algérienne avec la manifestation «Filmi fi dari». L'objectif c'est de lancer des shorts-programmes sur le confinement. Même réaction dans le paysage audiovisuel algérien. Des courts-métrages ont été diffusés sur le plan virtuel. Le Maghreb, comme toute région dans le monde, a une volonté d'expression à travers l‘enfermement.

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