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Le Centre égyptien du cinéma arabe veut imposer le retour de Chiraz Latiri au Cnci

L’ancienne directrice du Centre national du cinéma et de l’image (Cnci) en Tunisie, Chiraz Latiri, a été élue personnalité du cinéma arabe de l’année par le Centre égyptien arabe du cinéma.
Le centre regroupe plusieurs personnalités du cinéma arabe, dont des producteurs égyptiens et tunisiens qui souhaitent le retour de l’ancienne DG du Cnci.
Après avoir été limogée, en novembre 2019 par le ministre des Affaires culturelles Mohamed Zine el abidine, Chiraz Latiri, figure incontournable du cinéma tunisien, a été choisie par le Centre arabe du cinéma comme la personnalité, du cinéma de l’année 2020, et ce «en reconnaissance à la valeureuse contribution qu’elle a pu apporter à l’industrie du film en Tunisie».
Ce prix est décerné chaque année par le Centre arabe du cinéma et le célèbre magazine de cinéma américain Hollywood Reporter à des cinéastes, producteurs, acteurs issus du monde arabe.
Dans un communiqué publié le mardi 11 février 2020, le Centre arabe du cinéma a fait savoir que Chiraz Latiri recevra ce prix lors d’une réception organisée, en marge de la 70e édition du Festival international du film de Berlin (La Berlinale) qui se tiendra du 20 février au 1er mars 2020.
Depuis sa prise de fonction à la tête du Cnci en 2017, Chiraz Latiri n’a cessé de contribuer au rayonnement du cinéma tunisien, offrant un soutien indéfectible, notamment aux jeunes cinéastes. Sa consécration par le Centre arabe du cinéma est une belle revanche après son limogeage, considéré comme injuste et injustifié, ayant d’ailleurs suscité l’indignation d’un grand nombre de professionnels du cinéma en Tunisie. Suite au limogeage, jugé injustifié, de la directrice du Centre national du cinéma et de l’image (Cnci) Chiraz Latiri, un rassemblement de solidarité avait été lancé le 13 novembre 2019, à la Cité de la culture. Le ministre des Affaires culturelles, Mohamed Zine el abidine avait décidé de limoger Chiraz Latiri, la directrice du Cnci, quelques jours après la clôture des Journées cinématographiques de Carthage, qu’elle a réussi à organiser dans des conditions difficiles, après le décès de leur directeur, Néjib Ayed, en juillet dernier.
Les raisons de cette décision demeurent jusque-là inconnues, d’autant plus qu’il reste encore six mois avant la fin de son mandat. Une énorme campagne de soutien a émergé sur les réseaux sociaux par les artistes et les différents professionnels du cinéma, dénonçant cette décision, jugée injustifiée et brutale, envers Chiraz Latiri qui a fortement contribué au rayonnement du cinéma tunisien à l’échelle internationale, et à la promotion des jeunes cinéastes, et ce, depuis sa prise de fonction à la tête du Cnci en 2017.
Un gros point d’interrogation s’impose, suite à cette décision qui rappelle une autre tout aussi injustifiée à l’encontre de l’homme de théâtre Moez Mrabet, qui avait été démis de ses fonctions en tant que directeur du Festival international de Hammamet, en 2018.

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