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La Tunisie et l’Egypte, dignes représentants du cinéma arabe à Cannes

Le festival de Cannes est désormais une vitrine pour les nouveaux cinémas et le 7e art arabe n'est pas en reste, puisque certains films sont en sélection officielle pour représenter leurs pays recpectifs.
Ainsi, deux films arabes ont été sélectionnés pour être présentés en avant-première à la Semaine internationale de la critique, qui se déroulera parallèlement au festival de Cannes, en juillet.
Le film «Plumes», du réalisateur égyptien Omar El-Zohairy raconte l'histoire d'une mère qui consacre sa vie à son mari et à ses enfants. Lorsqu'un tour de magie tourne mal lors de la fête d'anniversaire de son fils de quatre ans, une avalanche d'absurdités fortuites s'abat sur la famille. La magicienne transforme son mari, le père autoritaire, en poulet.
La mère est désormais obligée de se mettre en avant et de s'occuper de la famille tout en essayant de ramener son mari. Alors qu'elle essaie de survivre, elle subit une transformation brutale.
Le premier court-métrage de Zohairy, «Breathe Out (Zafir)», a été présenté en première vision au 8e Festival international du film de Dubai et a remporté le Prix spécial du jury Muhr pour les courts-métrages. Son deuxième court-métrage, «Les suites de l'inauguration des toilettes publiques au kilomètre 375», a été le premier film égyptien à être sélectionné pour la compétition de la Cinéfondation au festival de Cannes 2014, le film a remporté plusieurs prix à travers le monde...
Le deuxième film sélectionné pour concourir à l'événement, qui se déroulera du 7 au 15 juillet, est «Une histoire d'amour et de désir» de la cinéaste franco-tunisienne Leyla Bouzid».
L'histoire du film tourne autour d'Ahmed, un jeune de 18 ans, Français mais d'origine algérienne, qui a grandi en banlieue parisienne. À l'université, il rencontre Farah, une jeune Tunisienne joyeuse, qui vient d'arriver à Paris.
Tout en découvrant un corpus de littérature arabe sensuelle et érotique dont il ne soupçonnait pas l'existence, Ahmed tombe très amoureux de cette fille, et bien que littéralement submergé par le désir, il va tenter d'y résister... Un film majeur qui prend une résonance forte et singulière dans notre époque actuelle, ajoutent les organisateurs. Reste que c'est un sujet plus français que tunisien.
Ce film est le deuxième long métrage de la fille du réalisateur tunisien Nouri Bouzid. En 2015, elle a créé son premier long-métrage «Quand j'ai ouvert les yeux», qui a été récompensé à la Mostra de Venise avant d'être projeté dans des festivals du monde entier. Il sera le film de clôture de cette semaine de la Critique, annonce fièrement Leyla Bouzid qui a déjà reçu une récompense dans une catégorie annexe au festival de Cannes de 1996, intitulée «Jeune talent women in motion» pour son premier film multi-primé «A peine j'ouvre les yeux».
Le film «Une histoire d'amour et de désir» avec en tête d'affiche les acteurs Sami Outalbali et Zbeida Belhajamor est produit par Sandra da Fonseca (Blue Monday Productions).

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