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L’Algérie écartée arbitrairement du Festival du film arabe de Malmö

Comme chaque année, le Festival du film arabe de Malmö (Maff) regroupe une pléiade de cinéastes venus du Monde arabe. Ces cinéastes sont sélectionnés, pour la plupart, de l'Egypte, de la Syrie, du Liban, du Maroc et de la Tunisie, mais aucune présence algérienne n'est signalée. Ce festival, qui est organisé en Suède par des organisateurs égyptiens et syriens, écartent à chaque fois les créateurs algériens, qui sont plus présents dans les festivals francophones que dans les festivals anglophones.
Cette année encore, l'Egypte sera présente en force. 10 films de réalisateurs égyptiens ou impliquant des producteurs égyptiens, parmi plus de 75 longs-métrages, courts-métrages et documentaires d'artistes arabes ou axés sur la région arabe, sont présents dans ce festival.
Les films égyptiens comprennent des courts-métrages et des longs-métrages, ainsi que des oeuvres de fiction et des documentaires. Plusieurs font leurs premières internationales au festival, qui se déroule du 8 au 13 octobre.
Provenant d'un mouvement populaire, le festival a été initié par le besoin, à Malmö en Suède, d'un espace qui partagerait et explorerait la culture arabe. Le Maff est un lieu de rencontre interculturelle, un lieu de discours et de construction de ponts entre les peuples et les cultures, explique le site Web.
Fondé en 2011, le festival se concentre sur le cinéma arabe, présentant des films de réalisateurs arabes ou tournant autour des questions arabes.
Le festival comprend une variété de segments, y compris des segments compétitifs ainsi que des panoramas, des rétrospectives, des projections spéciales et des ateliers.
L'événement accueille également le Maff Market Forum, décrit comme «un forum de l'industrie pour la collaboration entre les industries nordique et arabe».
Le fondateur et président du festival de Malmö, le réalisateur Mohamed Qablawi, a choisi d'ouvrir son festival avec la projection du film marocain «Adam», de la réalisatrice marocaine Maryam Touzani, en précisant que «pendant cette année, où le monde entier souffre d'une pandémie qui menace toute l'industrie culturelle et artistique, nous sommes fiers que le Festival de Malmö soit lancé par un film qui reflète l'évolution que connaît le cinéma arabe, en particulier celui fait par des femmes.
Le film, produit par Nabil Ayouch, revient en premier lieu sur la thématique qui aborde la problématique de la jeune mère célibataire. Un sujet assez épineux de la société qu'est la mère célibataire, dans le but de parler de choses qui la touchent, des histoires qui l'ont bouleversée et qu'elle décide de raconter à travers le cinéma.
Dans cet univers de cinéma arabe en Scandinavie, l'Algérie est absente, faute de lobbying mais surtout d'institutions qui exportent réellement le cinéma algérien à l'extérieur.

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