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Hollywood pas encore inspiré par le Covid-19

Alors que le virus du corona est toujours aussi présent dans les pays, le cinéma tente d'investir dans le sujet, mais avec timidité. Le premier épisode de la série documentaire filmée par un couple français à partir de son balcon a été diffusé sur Canal +.
«´´Fenêtre(s)-Journal de confinement´´», une série documentaire tournée et montée en intérieur, raconte le quotidien filmé par un couple, depuis le premier jour de confinement. Depuis leur balcon, ils observent le monde changer, capturent leurs interrogations, leurs angoisses et celles de leurs proches». Parallèlement, au Canada, le premier film-fiction sur la pandémie est déjà sorti. Les productions audiovisuelles sont déjà sur nos petits écrans (par la force des choses) en attendant d'envahir les grands écrans.
Le Covid-19 annonce déjà qu'il sera une grande source d'inspiration pour le cinéma, aussi bien documentaire que celui de la fiction, puisque en cette même période de confinement, on assiste aussi à la diffusion d'une série documentaire qui porte le nom de «Pandémie».
Le documentaire «Pandémie» retrace la gestion des virus des grippes saisonnières, Ebola, du Sras... à travers le monde. En pleine crise de Covid-19, les six épisodes se révèlent particulièrement éclairants. En 1919, la grippe espagnole faisait entre 50 et 100 millions de victimes à travers le monde. La série documentaire «Pandémie» s'ouvre sur la découverte d'une fosse commune de l'époque, sous l'oeil de Dennis Carroll, directeur de l'unité américaine des menaces sanitaires. 100 ans après la propagation de ce virus meurtrier, les six épisodes, de 50 minutes, explorent le développement et la gestion des pandémies Sras, Mers, Ebola, grippes aviaire et porcine...
Réalisé il y a plusieurs mois, le doc ne parle pas directement du Covid-19, mais l'actualité évoque sa présence. La seule production cinématographique évoquant ce virus a été réalisée il y a trois mois. «Corona», le film canadien du Canadien d'origine perse, Mostafa Keshvari, qui a pu tourner et monter un thriller inspiré du virus, avant le début du confinement. Un film qui, tourné comme un plan-séquence de 63 minutes, n'est pas tant sur le virus, mais plutôt sur le racisme et la peur, comme laissent à penser les premières images partagées en ligne. On y voit une jeune femme, d'origine chinoise, tousser dans l'ascenseur devant six autres occupants paniqués, dont un homme en fauteuil roulant avec une croix gammée tatouée sur le front et une femme enceinte. Comme cette production est pour le moment pauvre par rapport au film «Contagion» sorti en 2011, qui évoquait la propagation du premier virus Sras, avec des stars de Hollywood comme Brad Pitt ou encore Kate Winslett. Selon toute vraisemblance, c'est Netflix qui est en train de préparer un projet d'une envergure planétaire, incluant des stars du monde entier.

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