{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

«France Médias», le nouveau holding audiovisuel français

Le ministre français de la Culture, Franck Riester, a annoncé dans une intervention télévisée qu'un holding: «France Médias», verra le jour début 2021, regroupant France Télévisions, Radio France, France Médias Monde (elle-même la maison mère de RFI, France 24 et de la radio arabophone Monte- Carlo Doualiya) ainsi que l'INA (Institut national de l'audiovisuel). La future société mère de l'audiovisuel public, donnera une «puissance considérable» pour mieux remplir ses missions au service des Français. Elle aura pour vocation de définir les orientations stratégiques et d'assurer la cohérence et la complémentarité des programmes de ses filiales. Elle visera, par ailleurs, à développer des synergies dans des activités de support, par exemple en matière d'immobilier ou d'informatique. Mais les filiales conserveront leur autonomie éditoriale, a réaffirmé Franck Riester, lors d'une réunion avec des journalistes. Le ministre français a notamment évoqué comme pistes potentielles le développement des offres numériques, notamment pour la jeunesse, les orchestres de Radio France qui pourront bénéficier d'une plus grande caisse de résonance, les régies publicitaires qui uniraient leurs forces, ou encore France Télévisions s'appuierait plus fortement sur le réseau de correspondants de France 24, ou même un «meilleur maillage territorial» pour l'info de proximité. La holding en elle-même sera une structure «légère», pour qui «rien ne serait pire que de faire un grand machin». La création de cette holding est la disposition la plus emblématique de la vaste réforme de l'audiovisuel préparée par Riester, et dont il avait égrené les grandes mesures au mois de septembre. Une réforme qui prévoit aussi la fusion du CSA et de l'Hadopi (l'agence antipiratage) au sein d'un nouveau super-régulateur, l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), un assouplissement des règles de la publicité télévisée, et des dispositions pour augmenter la contribution des plates-formes de vidéo en ligne étrangères, comme Netflix, à la production audiovisuelle française. L'avant-projet de loi, qui vient d'être transmis au CSA, à l'Arcep (gendarme des télécoms) et à l'Hadopi, a été remis vendredi dernier à la presse et doit être mis en ligne par le ministère de la Culture aujourd'hui. Une démarche effectuée «dans un souci de démocratie» pour permettre à tous ceux qui le souhaitent d'adresser des remarques à ces autorités. La réforme la plus importante dans l'audiovisuel depuis la loi de 1986 (qui avait notamment créé le CSA), sera présentée «fin novembre» en Conseil des ministres, et son examen au Parlement commencera en janvier 2020, a enfin précisé le patron de la culture en France, Franck Riester.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours