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Comment Hollywood perçoit l’islam dans le cinéma !

L'image qui est souvent présentée de l'islam à Hollywood est négative, comme le souligne habilement le livre puis le documentaire: «(Reel Bad Arabs: How Hollywood Vilifies a People), un documentaire américano-canadien réalisé par Sut Jhally et produit par Media Education Foundation en 2006 et basé sur le livre Reel Bad Arabs de Jack Shaheen.»Ce dernier, pendant 30 ans, s'intéressa à l'image des Arabes et des musulmans projetée dans les films américains. Il analysa 1000 films depuis le cinéma muet jusqu'aux dernières productions hollywoodiennes. Jack Shaheen recensa plus de 300 films, soit le quart des films hollywoodiens donnant une image négative des Arabes et des musulmans.Dans son introduction, le réalisateur canadien Sut Jhally a eu cette introduction très significative: le cinéma a eu ses souffre-douleur: les Noirs africains, les Indiens dans les films westerns, les juifs dans les films antinazis et les Arabes dans les films américains. Ces derniers sont décrits la plupart du temps dans les films comme des brutes sanguinaires et des terroristes qui veulent s'attaquer aux braves Occidentaux. Dans cet essai socioculturel, le documentaire et le livre de Jack Shaheen n'évoquent pas le film «le Message» de Mustapha Akkad car il n'a pas été réalisé dans le moule du système hollywoodien, mais a évoqué les nombreuses productions américaines qui présentent une image très altérée et stéréotypée de l'Arabe. Il faut dire surtout dans ce sens que Hollywood, qui est dominé par le lobby juif, a essayé par tous les moyens d'exclure l'image de l'Arabe et surtout du musulman, depuis l'éclatement du conflit arabo-israélien en 1948. Dans ce sens, les Britanniques sont été les seuls a présenter le monde arabo-musulman comme étant une civilisation et une pensée avancée. Et on découvre que Jack Shaheen ne cite pas dans cette analyse, l'un des films qui inspira énormément Akkad pour la réalisation de son film, «Laurence d'Arabie», de David Lean réalisé en 1962 et surtout «Khartoum» réalisé par le Britannique Basil Dearden, sorti en 1966. Si le film «Khartoum», considéré comme plus violent et dépourvu de message idéologique, c'est le film «Laurence d'Arabie» qui inspira le plus Mustapha El Akkad et qui lui a offert la vision idéale pour imaginer cinématographiquement le film sur l'histoire de l'islam. D'ailleurs plusieurs comédiens et techniciens qui ont travaillé sur ce film de David Lean, ont rejoint l'équipe de Mustapha Akkad, c'est le cas notamment du grand comédien Anthony Quinn, la costumière chef Phyllis Dalton et surtout le compositeur français Maurice Jarre, qui a obtenu l'Oscar pour la musique de «Laurence d'Arabie», et offrira la seule nomination aux Oscars pour le film «Le Message». Il faut dire que le contexte politique de l'époque en 1974, l'image de l'islam n'était pas aussi écorchée dans les médias comme maintenant ou surtout après les attentats du 11 septembre 2001. Personne ne souhaitait produire un film qui fasse la promotion d'une autre religion que le judaïsme et le christianisme.

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