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CNews le bras médiatique du racisme audiovisuel

L'environnement de haine qui sévit actuellement sur les chaînes françaises après la décapitation d'un enseignant de lycée, est extrêmement dangereux pour l'opinion publique et pour la communauté musulmane vivant en France. Mais contre toute attente, ce n'est pas BFM TV ou TF1 des chaînes proches de la droite et du lobby sioniste qui sont derrière cette campagne, mais bien une chaîne qui était proche de la gauche: CNews, appartenant au Groupe Canal+. Mais depuis la prise en main de l'homme d'affaires breton Vincent Bolloré, la chaîne a changé de cap.
Pour ce faire, il met en mission deux journalistes très célèbres: Pascal Praud avec son émission «L'heure des pros» et son équipe de chroniqueurs de droites comme Ivan Rioufol, Jean-Claude Dassier et Jérôme Béglé. Cette équipe se lâche chaque jour contre les musulmans, l'islam et les Arabes, devant les journalistes les plus racistes et anti-musulmans du PAF.
Mais la grande vedette de CNews c'est bien
Éric Zemmour. Condamné à trois reprises pour incitation à la haine, sur les migrants mineurs et pour son discours tenu l'an dernier à la «Convention de la droite», Éric Zemmour, tête de gondole fascisante de la chaîne CNews, a manifestement décidé.
Même s'il est géré par un journaliste black modéré Christine Kelly, qui tente à chaque fois de calmer le jeu, qui avait définitivement dérapé. Eric Zemmour a encore franchi la ligne jaune, mardi 29 septembre. Dans «Face à l'info», le polémiste star de CNews s'en est pris aux «mineurs isolés», à la suite de l'attentat du 25 septembre rue Nicolas-Appert, à Paris, commis par un Pakistanais qui avait été pris en charge comme mineur isolé - il aurait en fait 25 ans.
Cette nouvelle sortie de route, repérée 24 heures après sa diffusion par «Traduisons Les», un compte Twitter fort de 80 800 abonnés qui tourne en dérision les propos politiques, pourrait coûter cher à la chaîne d'information du Groupe Canal+ (propriété de Vivendi, dont le premier actionnaire est Vincent Bolloré). De son côté, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a déclenché l'article 40 du Code de procédure pénale, qui l'oblige à signaler au procureur toute infraction dont il a connaissance. C'est la troisième fois que l'Autorité de régulation de l'audiovisuel y a recours, dans le cadre d'une intervention d'Eric Zemmour. Il l'avait notamment activée, après la diffusion sur LCI de la longue diatribe du polémiste contre l'islam et les musulmans, diffusée lors de la «Convention de la droite», organisée par des proches de Marion Maréchal en 2019. Le journaliste a été condamné, le 25 septembre à 10 000 euros d'amende pour ces propos. Mais ces condamnations ne sont en réalité que des atouts pour gagner encore en audience.

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