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Bataille de candidatures pour diriger France Télévisions

Contrairement à l'Algérie, dont la nomination du DG de l'Entv se fait par la Présidence, en France, c'est le Conseil supérieur de l'audiovisuel qui nomme le P-DG de la télévision publique, France Télévisions. Ce dernier reçoit des candidatures qu'il trie, et choisit ensuite, avant de la soumettre à la présidence de la République française, pour validation.
Ainsi, le CSA a reçu 12 candidatures pour la présidence de France Télévisions et a retenu huit postulants, dont l'actuelle patronne Delphine Ernotte et l'ex-patron de RTL, Christopher Baldelli qui seront auditionnés lundi et mardi prochain, a-t-il annoncé, hier, dans un communiqué.
Delphine Ernotte et Christopher Baldelli défendront leurs projets aux côtés des journalistes Serge Cimino et Michel Goldstein, du conseiller numérique de La République en marche à l'Assemblée nationale (Lrem) Pierre-Etienne Pommier, de Jean-Paul Philippot (Rtbf), Serge Schick (ex-Radio France) et Sandrine Roustan (qui travaille pour un groupe de médias chinois, Shanghai Media).
Le CSA donnera, au plus tard vendredi 24, le nom du candidat retenu. Les auditions se tiendront devant les membres du CSA, à l'exception d'Hervé Godechot qui, en tant qu'ancien de France Télévisions, ne peut, légalement, pas participer au processus de nomination, pour éviter tout conflit d'intérêts. Les six membres, sur les sept actuels, du collège du gendarme de la télévision française, dont l'actuel président, Roch-Olivier Maistre, choisiront le ou la futur(e) capitaine d'un paquebot qui emploie 9 600 personnes pour un budget d'environ 3 milliards d'euros.
Une première partie de l'audition, d'une durée maximale d'une heure, sera publique, puis une seconde partie (d'une heure maximum également) se déroulera à huis clos. Les projets stratégiques des candidats ont été publiés par le CSA, hier.
Le nom du vainqueur sera annoncé d'ici la fin du mois. L'actuelle présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, dont le mandat expire fin août, est favorite pour sa propre succession, mais elle ne peut ignorer la malédiction des présidents sortants du groupe audiovisuel public, car aucun d'entre eux n'a été réélu, aussi bien Rémy Pflimlin que Patrick de Carolis, ses deux prédécesseurs. Ce dernier a été élu maire et a quitté totalement le monde de l'audiovisuel.
Pour renforcer sa position et montrer qu'elle est prête à fortifier le groupe audiovisuel public, face à Netflix et la concurrence des chaînes privées, la présidente sortante a récemment nommé à la direction des programmes Diego Buñuel, petit-fils du cinéaste espagnol, venu de Canal+ et de Netflix.
Quant à Laurent Guimier, ancien patron de France Info et d'Europe 1, il a pris la tête de la chaîne et du site France Info.
Delphine Ernotte envisage de lancer un projet ambitieux avec lequel elle espère rompre le mauvais sort des présidents sortants.

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