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Militant de la cause algérienne: Jean-Marie Boeglin n'est plus

Mort avant-hier à 92 ans, Jean-Marie Boeglin est un grand ami de l'Algérie. Engagé pour l'indépendance, il organise des réseaux de soutien au FLN et continue le travail au Théâtre de la Cité et à l'école, et mène ces «trois vies parallèles». Le réseau est bientôt infiltré. On le recherche. Le 26 novembre 1960, un journal lyonnais titre: «Le chef du réseau métropolitain d'aide au FLN est activement recherché» et sous-titre: «Il s'agit de Jean-Marie Boeglin, le secrétaire général du Théâtre de la Cité». Il fuit à l'étranger. Condamné par contumace à 10 ans de prison, il se réfugie au Maroc où il crée une société de films portant le nom de Nedjma, héroïne et titre d'une oeuvre de son ami le poète Kateb Yacine. Après l'indépendance, il gagne Alger. Commence l'aventure du Théâtre national d'Alger avec Mohamed Boudia et Mustapha Kateb. Boeglin y signe des spectacles comme la traduction de L'Exception et la Règle de Brecht qu'il avait rencontré des années auparavant à Berlin. Il met aussi en scène Foehn, pièce du dramaturge Mouloud Mammeri, première oeuvre du TNA jouée en français.

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